Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 27 novembre 2011

Un été sanglant


Au mois de décembre 1996, beaucoup d’entre nous estimaient que l’activité terroriste  à Lima était en déclin. Les attaques contre les postes de police, les attentats à la bombe et voitures bombes étaient moins frequents, et la criminalité avec violence semblait être une menace plus puissante à la sécurité de nos familles. Ainsi, le terrorisme n’était pas à l’avant de mon esprit quand j’ai reçu un appel dans la soirée du 17 décembre pour m’informer que l’Ambassadeur et Mme. Vincent étaient en quelque sorte victimes d’une occupation terroriste de la residence japonaise. C’est comme ça que le plus long cocktail a commencé dans l’histoire de l’humanité, ou bien comme l’un des journaux péruviens le décrirait plus tard comme “l’été sanglant.”

Les ambassadeurs de l'Inde et l'Israël avec les hôtes

Sans vraiment savoir ce qui se passait, comme le numéro deux à l’ambassade, j’ai appelé mes collègues pour nous réunir à l’ambassade, ouvrir le bureau et un réseau avec Ottawa pour ainsi essayer de receuillir des information sur ce qui avait eu lieu à la residence japonaise. Nous avons pu determiner très vite que Tony et Lucie Vincent étaient pris en otage par une cellule de terroriste du MRTA, avec bien plus de 600 autres Péruviens et des dignataires étrangers. Vers minuit, toutes les femmes et certains des invités plus ages ont été libérés, en laissant peut-être 350 à l’intérieur. Vers deux heures du matin, j’ai reçu un appel au téléphone de Tony Vincent calme et receuilli, pour me raconter ce qui se passait dans la residence. Il avait emprunté de quelqu’un un telephone portable et nous avons parlé avec le bruit de quelques ronflements à l’arrière plan. Tony m’a informé que, au-delà de lui-même, il y avait trois autres Canadiens parmi les otages. Avec quatre vies canadienne à risque, cela est devenu essentiellement une crise consulaire de l’ambassade – tout le reste était subordonné à la tâche de veiller à ce que ces Canadiens sortent indemnes Aucun de nous n’a dormi cette nuit.

Le lendemain après-mid, Tony a été libéré comme partie d’une commission qui représentait les demandes des terroristes à être présentées au Président Fujimori. J’étais presque en face de la residence japonaise à ce moment là, et ce fut un grand soulagement le voir apparaître, fatigue et débraillé mais sain et sauf. Pendant les vingt-quatre heures suivantes, Tony a essayé à plusieurs reprises de rencontrer Fujimori, mais ses efforts ont été rpoussés. À ce point, Fujimore voulait clairement concevoir et mettre en place une stratégie avant de recevoir n’importe quel communiqué des terroristes.

Le Ministre Tudela entre les terroristes

Ce soir-là, Tony m’a dit qu’il allait retourner à la residence japonaise pour informer les terroristes qu”il n’avait pas eu de succès dans sa tâche, mais qu’il allait poursuivre ses efforts. Alors que les deux nous nous entendions bien, cette fois nous avons discuté. Je lui ai dit de ne pas revenir – qui sait s’il serait autorisé à quitter de nouveau. Il a insité, je lui ai d’envoyer un rapport écrit de la situation avec la Croix-Rouge. Il a refuse et je lui ai demandé pourquoi il tenait tellement à revenir. «Parce que j’ai donné ma parole» il a répondu. Nous avons discuté encore une fois, j’ai voulu lui faire comprendre que nous étions en train de négocier avec des terroristes imprévisibles et qu’il n’était pas important de ne pas tenir sa parole à ces personnes. Il a quand même insisté malgré que je n’étais pas d’accord, mais j’ai apprécié son courage et sa bonne volonté d’aider à assurer la sécurité de ses collègues et amis. Je l’ai regardé entrer dans la residence avec un mélange d’émotions:  la crainte et l’appréhension qu’il n’allait pas sortir vivant, et la fierté que le service service extérieur canadien avait produit quelqu’un comme lui. Je ne pense pas que j’ai pris mon soufflé jusqu’à ce qu’il est apparu 30 minutes plus tard.

Au cours des prochains jours, Tony a été en mesure de livrer les termes du MRTA à « l’interlocuteur » du gouvernement dans les négociations avec les terroristes, et tous les autres otages canadiens avaient été libérés. Avec les termes livrés et tous les Canadiens saufs, j’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai pensé que notre implication directe dans la crise était finie. Je n’ai jamais pensé que…

dimanche 20 novembre 2011

L’ambassade du Japon en otage


L’ambiance des cocktails diplomatiques est très prestigieuse. La liste d’invités comprend  les suspects habituels:  de hauts dignataires étrangers représentant toutes et chacune des missions internationales dans le pays, les hauts dirigeants d’entreprises de sociétés avec des enjeux dans le marché local, et les hautes personnalités de l’élite nationale de la politique et des affaires. Tout le monde tire leur meilleure tenue vestimentaire, y compris les attachés militaires dans leur tenue militaire portant également toutes leur médailles . Chaque pays est subtilement recommandé d’envoyer les personnes les plus importantes dans leur rang afin d’établir des relations les plus amicales. Brian et moi, les deux avons eu le plaisir de porter nos plus beaux habits pour ces certaines de ces occasions, ce qui a contribué à affiner nos compétences et notre résautage, pour représenter fièrement notre jeunesse par rapport à la norme la plus élevée possible. Ces élégantes réceptions avaient lieu pour célébrér des événements importants , tels que les fêtes du jour national de chaque pays, dans ce cas ce fut le 63eme anniversaire de l’Empéreur Akihito du Japon,  le 17 décembre 1996 à la ré sidence officielle du Japon.

L'Ambassadeur du Japon et son épouse

Ce mardi soir, Brian et moi étions en train de jouir de émissions de télé américaine dans la salle de séjour  - nous avions Cable Magico pour les principaux réseaux de transmission de Denver au Colorado – tandis que Maman était coincée en train de corriger des examens car le délai pour remettre les notes de fin de semestre de ses élèves approchait. La mobilité de Dad était devenu limitée en raison d’une forte grippe qui a atteint son estomac et avait besoin de rester à proximité de son ami en porcelaine blanche digne de confiance. Pas besoin de m’attarder davantage dans le détail.  Il était le numéro deux dans notre ambassade, et il était prévu qu’il viendrait à la reception ce soir là, cependant en raison de son état , il décida de ne pas y aller. Notre Ambassadeur Anthony Vincent et sa femme, Lucie, étaient les seuls étaient les seuls de notre ambassade qui était venu pour représenter notre pays. En outré, de nombreux parents de mes amis de l’école étaient invités, afin de partager cette inoubliable occasion comme un signe de respect envers les Japonais. Les gens de la terre du soleil levant ont également béni par la presence de certains membres de la famille du Président Alberto Fujimori (tous très actifs dans le monde politique), des members de son cabinet et du gouvernement. C’est ce que j’appelle une liste A.

La somptueuse soirée a été finalement arrêtée par une sorte de explosion. Un des plus inattendus cocktail genre Molotov. Une explosion d’un des murs au fond de la residence annonçant l’entrée subite de quatorze members de Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru (appelé généralement appelé MRTA), forçant l’entrée dans la fête et ayant à la tête Nestor Cerpa Cartolini. Brian et moi, étions en train de nous amuser en regardant à la télé Tim «The Toolman» Taylor et ses drôles de gestes, quand Dad descendait des escaliers à toute vitesse habillé en tenue de travail et Maman qui le suivait pour lui dire au revoir. Le chauffeur de l’Ambassadeur Vincent, Segundo, l’avait appelé pour lui dire que quelque chose d’extraordinaire s’était passée. Mon frère et moi, nous nous demandions ce qui était arrive puisqu’il n’y avait pas eu assez de temps pour nous dire quoique ce soit au sujet de cet événément inexplicable et sans trouver aucune conclusion. Ma mère s’est précipitée vers nous en nous demandant de changer la chaîne pour voir les informations locales. Nous avons respecté les consignes, et nous avions live et en direct San Isidro – un quartier chic de Lima – sans point de repère reel expliquant l’évolution comme on peut normalement l’observer sur NNC qui montre toutes sortes de videos obscures en direct. Soudainement, nous avons vu des véhicules militaires, une version péruvienne de l’équipe SWAT de l’élite américaine et toutes les institutions impliquées dans la sécurité du pays sur les rues dans un nuage de gaz lacrimogène et des tirs. On aurait dit que même les médias n’avaient aucune idée de ce qui se passait, à l’exception d’une explosion qui avait eu lieu. Les habitants étaient tous habitués aux bombes et à la violence, mais ils pensaient que les jours de terrorisme avaient disparu depuis longtemps après avoir défait le Sentier lumineux.

Après des heures de regarder le téléjournal et de ne pas avoir des nouvelles de mon Papa, la situation était tout à fait Claire. Mon père était à l’ambassade à Miraflores, en train d’organiser un centre de crise pour être au courant de ce qui se passait et agir comme un canal pour Ottawa. Il a fait venir l’attaché de la GRC, le personnel consulaire et celui de la sécurité et autres personnes clés pour être en reserve juste au cas où. Ils ont été vivifiants pour tout et pour rien. Ma première reaction fut de remercier le Bon Dieu que mon père avait été malade de l’estomac et que ma mère avait dû travailler. Autrement, ils auraient été là sans doute. En fait,  parmi ceux que je connaissais, il était possible que leurs parents y étaient là. Zut!  Est-ce que terroristes oseraient executer l’un d’eux pour démontrer au Gouvernement péruvien que c’était quelque chose de grave?  Chaque scenario généralement était comme un témoignage de suspense d’un film d’action de Hollywood qui semblait être possible. Certas, celà ne serait jamais arrivé au Canada.

L'Ambassadeur Vincent sortant de la résidence

Quand l’horloge marqua deux heures du matin, les premiers otages furent libérés. Principalement des femmes et des personnes âgées, Parmi les femmes, il avait tout au plus la mère d’Alberto Fujimori qui aurait pu être l’excuse pour d’importantes négociations. Comme il s’agissait d’une société où le genre masculine prédomine, de même que pour leurs voisins de l’Amérique du Sud, il était impensable qu’une femme pourrait être un stratégique et potentiel atout  Vingt-quatre heures plus tard, notre Ambassadeur Anthony Vincent a été libéré, en même temps que Heribert Woeckell de l’Allemagne, Alcibiades Carokis de la Grèce (ces deux fuyant le Pérou après leur retour à la liberté), et Armando Lecaros, du Ministère péruvien des Affaires étrangères à l’époque. Le MRTA les a libérés à condition d’être les porte-paroles de leurs exigences au Président Fujimori pour commencer un processus de négociation. Les Péruviens ont tenu fermement à leur conviction de ne pas négocier avec les terroristes, et le chef d’État a jamais voulu recevoir ni Vincent ni Lecaros. Il n’était pas question de prendre son soufflé facilement, puisqu’il en restait trois cents hommes et leur vie étaient en danger. Plus tard, le nombre a été réduit à soixante-douze, certains de mes copains comme Kensuke Kobayashi et Jorge Gumucio devraient attendre longtemps pour que leurs pères puissent rentrer chez eux sains et saufs.

dimanche 13 novembre 2011

Faire des amis et boire en moderation


À mon retour de mon aventure inca, j’étais prêt pour m’attaquer à une nouvelle année scolaire de secondiare à Lima. Ce n’était pas seulement une autre année, mais c'éetait ma dernière. Brian devrait se préparer pour rentrer au Canada et poursuivre des études universitaires, et moi, j’étais juste trois ans derrière lui. Je n’avais pas de choix et serais obligé en rentrant chez nous de faire la treizième année. J’avais fini l’année précédente avec de très bons résultats, y comprise mon excellente performance en anglais, j’étais fier d’une réussite pareille. Mon professeur avait été Mrs. Barbara Walker, une dame charmante du Minnesota qui avait applaudi mes compétences et en même temps elle encouragea mon apprentissage, spécialement parce qu’elle savait très bien que c’était la première fois que je lisais et écrivais dans cette langue. Elle m’avait recommandé pour les cours d’anglais les plus avancés pour la dixième année, mais pour une raison quelconque le professeur de ce niveau a refusé à mon très grand regret. Le cours d’algèbre avec Mr.Daniel Brenig avait été formidable, et je l’avais comme prof de nouveau cette année-ci pour mon cours de géométrie. Génial! Une fois de plus. Le cours avancé de biologie fut le résultat d’avoir très bien réussi en sciences physiques et histoire avec Ms.Zalecki, ce dernier, mon sujet préféré, cette fois-ci c’était l’histoire du Péru et de l’Amérique latine. Tout était sur les bons rails en voie d’une très intéressante éducation.

Les Bickfords lors de la fête du Canada à Lima

En outre, j’avais également gagné le respect de tout le monde, ce qui garantissait ma propre sécurité et un sens d’appartenance parmi mes camarades. Personne se mêler avec moi et me laissait tranquille. Pendant les vacances d’été, j’avais fait des amis pour ajouter à ma gang, Glen Swanson, un gars guatémaltèque-canadien qui avait habité au Péru une grande partie de son enfance quand je l’ai rencontré. Son père était de la Colombie Britannique et travaillait pour une ONG. Nous nous sommes bien entendus lorsque je suis arrivé au campus de l’école au moment de la pause, ennuyé à me rendre fou, en train de chercher quelqu’un qui voudrait jouer au basket-ball. Le basket semblait être un sport très unifiant dans ce moment de ma vie. Nous avons passé du temps ensemble cet été au bureau de son père, lequel se trouvait près de chez moi, nous nous sommes amusés à jouer des jeux d’ordinateur. Pendant ce temps là que nous avons passé au bureau de son patriarche, nous avons découvert le fabuleux monde de E. Wong – très populaire et seule franchise de supermarché lors de notre arrivée dans le pays – et les échantillons de denrées alimentaires. Nous nous servions de nos pièces de monnaie pour jouer aux jeux d’arcade, en particulier celui de Cruisin’ USA. Il y avait de nombreux véhicules à choisir et mon préféré ce fut le bus scolaire. Dans cet endroit il faut se battre dans la circulation et les embouteillages, nous étions équipés avec des pédales, un volant et le levier de vitesse. Ce fut une excellente introduction à la façon dont il ne faut jamais conduire.

De retour à l’école. Mon cours d’anglais de dixième année était avec Ms. Barbara Brough, une Canadienne d’Odessa à l’Ontario – si vous n’êtes pas familier avec, cet un village de dix maisons en traversant la grande voie de communication d’Amherstview, un véritable endroit à la «mode». Dans cette classe, il y avait un gars dont tout le monde l’appelait Crack, son vrai nom était Sebastian Olivares. Ce gars est né au Pérou, mais il a grandi à Oklahoma aux États-Unis. Il y a beaucoup de  spéculations quant à son petit nom, mais apparemment, la vrai version fut, qu’il était venu un jour jouer au foot pour entraîner en portant une élégante tenue, mais malheureusement pas doué pour le sport. J’ai des souvenirs que tout au début, il était désagréable mais je ne me faisais aucun souci. Il était plus petit que ma maman qui mesure à peu près 1m57cm, ce qui fait que je ne me suis pas senti menacé. Je suis sûr, même aujoud’hui, qu’il admirait Glen, mais aussitôt qu’il s’est rendu compte que nous étions amis, il n’a pas tardé à changé d’avis et commença à s’entendre avec moi aussi. Tous les étudiants, sans importer l’âge, le poussaient tout le temps, lui donnaient des coups de poing, l’embêtaient car il était petit et incapable de se défendre. Il me semblait que je suis le seul qui n’était jamais impliqué comme je n’ai jamais été quelqu’un qui se laisse influencier. Éventuellement, il s’est rendu compte et je lui ai dit qu’il devrait se défendre lui même. Après tout, cela avait marché pour moi et d’une façon tout au plus inattendue.

Un autre ami qui a été jeté dans notre groupe fut William Erickson. Erickson et Crack étaient des copains de Glen de jeux de hockey à patins à roulettes et sont éventuellement devenus de bons amis à moi comme Alejandro, Glen et Kensuke. William était un gars américain très sage, plus timide que moi. Je n’en revenais pas! J’essayais de lui parler quand il venait nous rejoindre, mais il ne regardait pas les gens dans les yeux et ne répondait pas. Je n’arrivais pas à comprendre pendant longtemps, si j’étais cool avec lui ou pas. Il y avait aussi Miguel Peschiera qui avait passé quelques années aux États-Unis et nous étions dans le même cours de biologie. Je l’ai connu cette année-là et travaillions ensemble au laboratoire ainsi que dans des projets. Il était vraiment amical et sa famille était adorable. Je me rappelle avoir été invité dîner chez lui avec ses parents, son frère aîné et sa petite soeur, ils étaient tous très bavards et avec une certaine curiosité à l’égard de ma famille et mon pays. Il me semble que son père travaillait pour le gouvernement ou quelle chose de semblable, alors ils étaient bien élevés et éduqués, ils connaissaient le protocole et les bonnes manières. Je me suis senti comme chez moi avec un petit côté péruvien-américain. Ces gars m’ont fait changer mon impression sur le Pérou d’une différente façon. Lorsque j’y pense aux repas que nous prenions tout le monde ensemble tous les jours sur les tables de pique-nique, c’était un vrai potpourri de cultures et en même temps très amusant. Je sais très bien que jusqu’à date ces gars feraient n’importe quoi pour moi si j’ai besoin, et savent bien que cela est réciproque. En tout cas, je l’espère.

Erickson, moi, Alejandro, Glen, Crack et Mel au milieu

Nos sorties après l’école sont des souvenirs inoubliables.  D’habitude, nous nous réunissions les vendredis soir chez quelqu’un de nous – un rituel sacré dont personne osait faire autrement – nous jouions aux jeux de vidéo ou bien nous regardions un film. C’est à ce moment que j’ai eu une introduction à alcool. Celui-ci est un sujet délicat en Amérique du Nord où la société ne semble pas avoir évolué à ce sujet, mais ceci était la norme au Pérou. Néanmoins, nous ne l’avons jamais fait sans que nos parents le sachent. Ce fut complètement normal pour les jeunes de boire quelques bières. De la bière et du  Domino’s pizza. Je ne me rappelle pas avoir bu pour nous souler ni personne qui ait trop bu. D’autres gars oui, ils le faisaient comme une partie de leur rituel du week-end, quelque chose dont on pouvait s’en apercevoir les lundis matins de retour à l’école. Cette liberté nous a permis d’apprendre à boire dans des occasions spéciales et comprendre nos limites de tolérance, quelque chose dont avons besoin d’apprendre en Amérique du Nord. Dans cet endroit du monde, les gens apprennent à boire d’une façon conscienceuse  lorsqu’ils deviennent indépendant quand ils quittent chez eux pour commencer les études universitaires et ni maman ni papa sont plus là pour les punir.  Lorsqu’on est élevé avec un sens de responsabilité et de modération, on peut observer moins d’abus, où bien l’Europe est le meilleur exemple. Ceux qui abusent de quelque chose ont un comportement violent et essayent de cacher des problèmes personnels sérieux.

dimanche 6 novembre 2011

Machu Picchu, la ville perdue

En suivant les pas de Hiram Bingham et sa bande de frères de valeurs archéologiques, nous avons continué à l’aube notre chemin vers le Machu Picchu. Bon, possiblement Hiram n’a pas pris le train pour quitter Cusco et se rendre au Machu Picchu, c’est lui qui a découvert le lieu en 1911. L’endroit avait fait les fois d’une citadelle Quechua, enterrée jusqu’au fond d’une flore genre jungle, au sommet d’une montagne ayant une vue sur le fleuve sacré d’Urubamba. Avant cela, le site n’avait pas été découvert par des non-Péruviens. Un secret très bien gardé. Certains ont catalogué cette magnifique découverte comme l’une des Sept nouvelles merveilles du monde. Il y a trois façons de rendre jusque là, à partir de Cusco: la première façon était de s’aventurer en prenant le fameux chemin inca – cette ancienne civilisation était reconnue pour son excellent système routier – un sentier de randonnée d’environ 80 kms (plus ou moins 50 milles) avec un défi de dénivelé; la deuxième façon se fut, de prendre un hélicoptère de location pour ceux qui flottent dans l’argent; et la troisième façon, était le train. Il existe la possibité que Hiram marcha…au son du Condor Pasa.

Machu Picchu et la montagne, Huayna Picchu

Bien que le train fut plutôt une alternative dans la moyenne, beaucoup de personnalités célèbres chosissent ce moyen, comme Ernesto Guevara, mieux connu dans le monde entier, comme El Ché. Le moteur et le système en général furent désignés en Suisse, des gens ingénieux qui sont très familiarisés avec les dangereux terrains montagneux. La route monte à environ 3 800m (11 800 pieds)au-dessus du niveau de la mer. Pendant que les touristes admiraient le paysage, je sentais comme si ma peau était train de devenir bleue, mauve et verte au fur et à mesure que le train commençait la montée, en pente et en zig zag, sur le versant de la colline. Dans certains endroits de la piste, le train avançait et ensuite il s’arrêtait, avant de continuer la montée en reculant, il répétait cette operation plusieurs fois jusqu’à ce qu’il rejoignait une voie ferrée vers la vallée sacrée,Ollantaytambo et au-delà de la dernière et finale frontière. Le train, en fait, descend en s’arrêtant carrément au village de Aguas Calientes, à juste 2 040m (6 693 pieds). Ce petit village bien coloré se trouve en bordure de la Rivière Urubamba et à une courte distance de la montée du Machu Picchu (6 km ou 3,7 milles). Ce village acceuille principalement les touristes et est reconnu pour des bains d’eau thermale, plusieurs bons restaurants, des boutiques et aussi des hôtels pittoresques.

Généralement, les touristes ont tendance à y aller pour la journée, mais nous, nous avions décidé de rester coucher. Lors de notre arrivée à Aguas Calientes, nous nous sommes embarqués sur petite combi japonaise qui nous conduirait jusqu’en haut de la colline. Malheureusement, nous nous sommes assis sur le siège en arrière, quand le bus parcourait les étroits sentiers et virages, l’arrière déviait sur le vide, avec une chute directe dans le précipice, et le train ressemblait un jouet. Les visiteurs plus aventureux peuvent faire de la randonnée, car il y a un chemin de marche qui se coupe en plusieurs parties à certains endroits, bien que cela exige être en très bonne forme. À l’arrivée sur le site, il est facile d’être pris dans l’avis de l’écrasante majorité des Incas, vis-à-vis les ruines et les collines environnantes ainsi que les pics.L’emblématique montagne sur chaque carte postale et célèbre image de la région est appelée Hayna Picchu (jeunes pics), s’élevant au-dessus contestant les hardis touristes qui veulent la escalader pour obtenir l’image parfaite. Ce qui est de très spécial à propos de ce site es que comme il n’avait jamais été découvert par les Espagnols, il n’a pas été détruit et n’a pas subi du pillage archéologique comme autres sites. Vous pouvez avoir une idée plus précise de ce que fut la construction et admirer l’architecture classique inca. Il est spéculé qu’il avait été construit comme une succession royale en 1400 et que les autochtones abandonnèrent la fortification dans la lutte contre les conquistadors. Bien sûr, il existe de nombreuses versions de cette histoire racontée par de divers guides, comme rien a été écrit sur une pierre pour immortaliser les comptes d’une civilisation conquise. Quel dommage!

Notre voyage ici a été également mis en évidence par le partage de ce moment avec une célébrité canadienne. Notre itinéraire a coïncidé également avec un autre agent de l’ambassade qui avait emmené son amie, LubaGoy de la télésérie The Royal Canadian Air Farce, une comedienne bien-aimée. Le spectacle comprend une composante de contenu satirique de genre politique qui affecte notre cher Canada, y compris des imitations de toute sorte de personages du gouvernement. Je présume qu’il n’est pas très connu au-delà de nos frontières, le theme peut-être unviservel, mais les problèmes sont bien de chez nous. J’admire son comportement, car elle ne marchait pas avec l’interrupteur actif, en démontrant qu’il s'agissait d'une très diverse persona. Son séjour au Pérou fut court, mais celui-ci lui a permis d’avoir une idée de la réalité qui vivent les personnes de la région. Même, si elle n’était pas capable de communiquer dans la langue de l’endroit, elle était très amicale envers tout le monde, spécialement avec les gosses locaux – en général les gosses travaillaient pour des salaries insignifiants et acceptaient des pourboires pour aider leur famille. Elle aimait amuser les enfants avec des imitations de DonalDuck et souvent leur offrant des petits souvenirs, dans un sac-à-main dont on aurait dit qu’il n’avait pas de fond. Les enfants semblaient réagir d’une façon très positive à ces échanges et semblaient repartir plus heureux que lorsqu’ils s’étaient approchés tout au début.

Brian, Maman et moi prennant un petit repos

Je dois dire, que tout le monde qui aurait l’opportunité d’y aller devrait faire l’effort. J’ai toujours apprécié cette unique expérience, j’ai rencontré en même temps beaucoup de gens et j’ai eu la chance de voir le vrai Machu Picchu dont je n’avais vu avant que sur des livres d’histoire ou des documentaires. Il est encore plus magique que l’on pourrait pu l’imaginer. Lorsqu’on parcourt les ruines à pied, on peut admirer des chambres vides, ce qui reste des plazas, les terrasses agricoles avec une chute importante de plusieurs centaines de mètres au-delà du parterre de la vallée et votre rêve commence à se passer à une vitesse extraordinaire. Il n’y a pas de bruits désagréables auxquels on est pas habitué, comme ceux des camions, des alarmes de voitures, qui forment partie d’une serenade dans le paysage, ni des personnes en train de discuter pour des choses sans importances de leur vie quotidienne. Le silence prévaut, qui est unique par rapport à la plupart des endroits dans le monde. Grâce à cette paix, vous pouvez imaginer ce que la vie des gens était dans un temps beaucoup plus simple. Bien sûr, à l’époque, les Incas semblaient avoir construit une structure pyramidale multi-couches hiérarchique de leur civilisation, de la même façon que notre histoire humaine a été répliquée pour la plupart, dans l’ensemble. Il n’aurait pas été une bonne idée d'être ni agriculteur ni messager, comme Simon et Garfunkel le chantent dans leur version de El Condor Pasa: «Je serai plutôt un marteau qu’un clou». Toutefois, une grande partie est laissée à l’imagination, à la richesse que nous aurions pu tirer profit de leurs connaissances en médecine, construction, astronomie, et ’autres progrès non découverts, peut-être oubliés dans le temps où la violence déterminait la suprematie.